Le 20 juillet 2025, par Gilles PFOTZER
À l’heure où l’intelligence artificielle s’invite dans nos métiers, faut-il choisir entre fiabilité déterministe et puissance d’adaptation probabiliste ? En réalité, ces deux approches se complètent – et l’IA moderne est déjà capable d’actionner, toute seule, des outils ou des scripts pour appliquer des règles strictes, combinant ainsi flexibilité et rigueur. Cet article explore les avantages, limites et exemples concrets de chaque méthode, et vous montre comment, grâce à une bonne orchestration (humaine ou automatisée), il est possible d’aller plus loin… notamment en exploitant ces synergies dans vos propres projets ou grâce à des formations adaptées.
C'est une méthode où le programme suit des règles fixes, écrites à l'avance. Pour une entrée donnée, le résultat sera toujours le même et est obtenu en appliquant une suite d'instructions explicites (des si…alors par exemple). Cette approche offre une grande fiabilité sur les cas prévus, mais ne gère aucune situation non programmée sans intervention supplémentaire. Chaque nouvelle exception ou cas particulier nécessite d'ajouter manuellement une règle ou une condition, ce qui peut rapidement rendre le système complexe et difficile à maintenir. En résumé, l'approche déterministe garantit des résultats prévisibles et précis tant que le problème est bien défini, mais elle peine à s'adapter aux imprévus ou à la variabilité du réel.
Ici, le programme n'est pas explicitement codé pour chaque cas. Il apprend à partir de données et génère des réponses en utilisant des modèles statistiques. Par exemple, un Large Language Model (LLM) est entraîné sur d'énormes corpus de textes et répond en produisant la suite de mots la plus probable selon son apprentissage. Contrairement à un programme fixe, un tel modèle n'a pas de règles prédéfinies immuables : il déduit sa « loi » du jeu de données d'entraînement. Cela le rend flexible et capable de généraliser à des cas nouveaux sans qu'on les lui ait explicitement programmés. En contrepartie, ses décisions comportent une part d'incertitude : il peut se tromper, notamment si les données sont insuffisantes ou biaisées. De plus, son fonctionnement interne est souvent une « boîte noire » peu explicable. En somme, l'approche probabiliste permet d'aborder des problèmes complexes ou mal définis en tirant parti des modèles appris, mais sans garantie d'exactitude absolue ni totale transparence.
Un programme déterministe bien conçu apporte précision et fiabilité dans son domaine d'application. Respectant strictement des règles établies, il produit des résultats exacts tant que les conditions définies sont réunies. Cette approche est également rapide et efficace pour les tâches répétitives : par exemple, calculer un montant de TVA à partir d'un prix hors taxes est quasi instantané avec une simple formule et donne toujours le bon résultat. Par ailleurs, le fonctionnement d'un système déterministe est transparent : on peut retracer la logique qui conduit à la solution (utile pour des exigences de conformité ou d'audit). Dans des secteurs réglementés ou critiques (finance, aéronautique, etc.), cette prévisibilité est précieuse, et l'on profite déjà de ces automatisations fiables pour éliminer les erreurs humaines sur des tâches bien définies.
Le principal point faible d'un système déterministe est son manque de flexibilité. Hors des scénarios prévus, il est perdu. Plus un domaine de problème est vaste ou complexe, plus il faut empiler de règles pour couvrir tous les cas, au risque de créer des conflits, au point de rendre les logiciels ingérables. Un programme à base de règles ne s'adapte pas aux changements tout seul : toute évolution (nouvelle loi fiscale, nouvelle condition métier…) exige l'intervention d'un développeur pour ajouter ou modifier du code. Enfin, certains problèmes sont tout simplement trop complexes ou flous pour être décrits par des règles explicites. Par exemple, définir manuellement toutes les tournures possibles d'une langue pour rédiger un e-mail cohérent est pratiquement impossible ; de même, reconnaître un visage sur une photo par des règles logiques relèverait du casse-tête. Dans ces situations riches en « logique floue » ou en motifs subtils, l'approche déterministe atteint ses limites.
Les systèmes d'intelligence artificielle apprenants excellent là où les règles fixes échouent. Ils peuvent détecter des motifs complexes dans de grandes quantités de données et s'ajuster à des situations variées sans qu'un humain n'ait programmé chaque possibilité. Par exemple, un modèle de machine learning peut analyser des milliers de transactions bancaires et repérer des comportements frauduleux subtils qu'aucune règle simple ne saurait couvrir. Ces systèmes sont évolutifs et adaptatifs : plus on leur fournit de données pertinentes, plus ils affinent leurs prédictions ou décisions. Ils excellent dans les environnements dynamiques ou incertains où les données évoluent en continu (par exemple, pour personnaliser en temps réel l'expérience d'un utilisateur sur un site web en fonction de son comportement). En résumé, l'approche probabiliste brille par sa capacité d'apprentissage : elle peut fournir une solution approchée à des problèmes trop complexes pour être formulés entièrement à la main.
Malgré leur puissance, les modèles probabilistes comportent des inconvénients. D'abord, ils requièrent beaucoup de données de qualité et un entraînement adéquat pour être performants. Sans cela, leurs prédictions peuvent être erronées ou biaisées. Ensuite, ils manquent de transparence : il est souvent difficile d'expliquer précisément pourquoi un modèle d'IA a donné telle décision (on parle de boîte noire algorithmique). Cette opacité peut poser problème dans des domaines où l'on doit justifier chaque résultat (par exemple en médecine ou en droit). Surtout, une IA n'offre pas de garantie de précision à 100%. Un modèle statistique donnera toujours une réponse, même s'il n'est pas sûr de lui – quitte à se tromper significativement dans une fraction des cas. On estime par exemple que certains systèmes automatisés peuvent se tromper dans 20 à 30 % des situations traitées. Dans bon nombre d'activités, fournir ne serait-ce que 20% de réponses fausses aurait un impact désastreux. C'est pourquoi, malgré leurs performances moyennes impressionnantes, les IA probabilistes ne conviennent pas aux tâches qui exigent une fiabilité absolue sur chaque cas individuel. Par exemple, on évitera de confier à un LLM le calcul exact d'une paie ou d'impôts à verser : même s'il peut le faire dans certains cas, on ne peut pas tolérer la moindre erreur aléatoire dans ce type de calcul réglementaire.
Aucune de ces deux approches ne domine l'autre dans toutes les situations. Chacune excelle dans son domaine, et échoue hors de son périmètre. Voici quelques cas, volontairement simples pour comprendre, illustrant quelle approche est préférable selon la nature de la tâche :
Tâche ouverte, contexte variable, langage naturel. Ici, l'approche probabiliste (IA) est clairement avantagée. Un modèle de langage peut comprendre le contexte d'un message et générer une réponse formulée de manière humaine, adaptée au ton et au contenu de l'e-mail initial. Une IA entraînée sur d'innombrables correspondances sait par exemple proposer une réponse polie à un client mécontent en utilisant les formulations appropriées. Essayez de coder cela en déterministe : il faudrait prévoir toutes les tournures possibles, le vocabulaire, les tons (formel/informel) et les intentions du client – une tâche pratiquement infaisable manuellement. Un programme classique pourrait tout au plus insérer des champs dans une réponse type, sans réelle compréhension. Par contraste, un LLM s'adapte naturellement à des millions de situations linguistiques différentes. Limite toutefois : l'IA peut générer une réponse inexacte sur le fond (par exemple, une information erronée sur le produit si elle hallucine). C'est pourquoi, dans un contexte professionnel, il est souvent nécessaire qu'un humain relise ou valide la réponse générée. Bilan : pour la création de texte riche en nuances, l'IA probabiliste est imbattable en productivité, mais doit être supervisée pour garantir la justesse du contenu.
Tâche fermée, bien définie, calcul arithmétique. C'est le triomphe de l'approche déterministe. La règle de calcul est simple (par ex. « Prix TTC = Prix HT × taux TVA ») et ne souffre aucune exception : un code TVA correspond à un taux fixe. Un simple programme (ou même une formule Excel) suffit pour obtenir rapidement et avec une précision de 100% le résultat attendu. Demander à une IA généraliste de faire ce calcul serait non seulement inutilement complexe, mais peu sûr – elle pourrait se tromper si la formulation de la demande est ambiguë, se tromper sans raison ou donner un résultat sans expliquer le calcul. Avec un programme déterministe, on est certain du résultat tant que l'entrée est correcte. En bref : pour tout calcul réglementé et prévisible (taxes, conversions d'unités, calculs financiers standard…), mieux vaut une formule codée qu'un modèle probabiliste. Celui-ci n'apporterait aucune valeur ajoutée, et risquerait d'introduire de l'incertitude là où il ne devrait pas y en avoir.
Tâche complexe, motif implicite. Initialement, les filtres anti-spam étaient basés sur des règles déterministes (par ex. « marquer comme spam tout message contenant tel mot-clé »). Cela fonctionne pour des cas simples, mais les expéditeurs de pourriels contournent vite ces règles (ils peuvent altérer les mots, utiliser des synonymes, etc.). Un système strictement déterministe devient alors une course sans fin pour ajouter sans cesse de nouvelles règles, avec un taux d'erreur qui monte (faux positifs ou messages indésirables non bloqués). Les filtres modernes utilisent donc massivement l'approche probabiliste : des algorithmes d'apprentissage automatique entraînés sur des millions d'e-mails sains vs spams apprennent à repérer des modèles beaucoup plus fins (choix de vocabulaire, fréquence de certains termes, structure du message, etc.). Résultat : un filtre bayésien ou à réseau de neurones détecte bien plus efficacement les spams, y compris ceux qu'aucune règle précise n'avait anticipés. Là encore toutefois, la perfection n'existe pas : un filtre probabiliste peut laisser passer un spam non identifié ou bloquer par erreur un courriel légitime. Une combinaison des deux approches peut donc être utile, par exemple en laissant quelques règles faciles en place (bloquer des expéditeurs déjà signalés comme nuisibles) tout en ayant le filtre statistique pour les cas plus subtils.
Les exemples ci-dessus illustrent des tâches simples, choisis pour bien faire comprendre les enjeux. Ils montrent clairement que, selon la situation, l’IA peut accomplir des prouesses là où le code classique atteint ses limites, tandis que dans d’autres cas, seul un programme déterministe garantit un résultat fiable. Les deux approches répondent à des logiques différentes et ne sont pas interchangeables en toute circonstance. Un système à règles offre une exactitude et un contrôle total sur un problème bien défini, tandis qu’un système apprenant apporte la souplesse et la puissance d’analyse indispensables pour traiter des problèmes plus complexes ou mal définis. Plutôt que d’opposer ces deux mondes, il est donc judicieux de chercher à en tirer le meilleur parti de façon combinée.
Et lorsque les tâches deviennent plus complexes, ces différences – et la nécessité de les associer intelligemment – ne font que s’amplifier.
Dans la pratique, de plus en plus de solutions combinent composants déterministes et composants IA. Cette approche hybride vise à exploiter les forces de chaque type tout en compensant mutuellement leurs faiblesses. L'idée générale est d'utiliser l'IA là où elle excelle (exploration de données massives, reconnaissance de motifs, compréhension du langage, etc.) et de la faire encadrer ou compléter par des algorithmes classiques pour les aspects nécessitant fiabilité, constance et règles métier explicites.
Par exemple, dans un système de détection de fraude bancaire, on peut mêler les deux approches : une IA analyse les transactions pour y trouver des schémas suspects complexes (montants, fréquences, lieux inhabituels…) tandis qu'un module déterministe applique des règles claires de sécurité (par ex. bloquer immédiatement toute transaction dépassant un certain plafond sur un compte inactif). L'IA pourrait détecter qu'un client réalise souvent des achats transfrontaliers et éviter de signaler cela comme fraude à tort, là où un système purement à base de règles aurait pu bloquer chaque achat à l'étranger de ce client. À l'inverse, si une nouvelle forme de fraude apparaît, l'IA pourrait ne pas la reconnaître initialement, mais une règle temporaire ajoutée en urgence (par exemple bloquer un type de transaction précis) peut combler le manque le temps qu'elle apprenne. En combinant leurs forces, on obtient un système plus robuste et efficace qu'en utilisant l'une ou l'autre approche seule.
Autre domaine : les chatbots et assistants virtuels. Un chatbot purement déterministe peut répondre à des questions prédéfinies (par ex. horaires d'ouverture, statut d'une commande) avec fiabilité, mais devient vite limité dès que la formulation de l'utilisateur s'écarte un peu du prévu. Un chatbot à IA comprend un éventail bien plus large de demandes et peut formuler des réponses en langage naturel, mais il peut aussi faire des erreurs ou fournir des réponses approximatives. La solution hybride consiste à mélanger du traitement par règles et de l'IA : on utilise l'IA pour interpréter la question de l'utilisateur (intention, mots-clés) et éventuellement pour des réponses ouvertes, mais pour les questions factuelles sensibles (solde d'un compte, données personnelles) on s'appuie sur des modules déterministes reliés à la base de données pour fournir une réponse exacte et vérifiée. De même, on peut avoir une base de réponses validées manuellement (déterministes) et ne laisser l'IA formuler une réponse que lorsqu'aucune réponse stockée ne correspond parfaitement. Ce type d'architecture hybride assure une meilleure expérience utilisateur sans sacrifier la fiabilité sur les points critiques.
En somme, l'approche hybride offre le meilleur des deux mondes : la précision et la rigueur des systèmes déterministes combinées à la flexibilité et l'intelligence des systèmes apprenants. De plus, la présence de modules déterministes aux côtés d'une IA facilite souvent l'explicabilité : on peut entourer la décision probabiliste d'un cadre de règles qui la rendent plus compréhensible ou acceptable (par exemple, un algorithme d'IA recommandera un produit à un utilisateur, mais une règle métier pourra empêcher de recommander ce produit si l'utilisateur l'a déjà acheté récemment, assurant une cohérence commerciale). Pas étonnant que de nombreuses solutions industrielles adoptent ce paradigme hybride, au point qu'on parle parfois d'IA “neurosymbolique” pour désigner la fusion de l'apprentissage statistique et de la logique symbolique (règles).
Enfin, un dernier acteur – et non des moindres – complète idéalement ce duo : l'être humain. On parle d'« humain dans la boucle » (human-in-the-loop) pour décrire l'implication d'un opérateur humain interagissant avec l'IA et le système déterministe. Ce troisième pilier apporte un niveau de jugement, de responsabilité et de créativité que ni un programme classique ni une IA, pris isolément, ne possèdent pleinement. L'idée n'est pas de revenir au tout-manuel, mais plutôt de positionner l'humain en superviseur et collaborateur de ces systèmes automatisés.
Des études et retours d'expérience montrent que la combinaison humain + IA dépasse en performance aussi bien l'IA seule que l'humain seul. Un exemple emblématique vient des échecs : après qu'IBM Deep Blue eut vaincu le champion Garry Kasparov en 1997, on a expérimenté des tournois où chaque camp était composé d'un humain assisté par un ordinateur (on a appelé cela les équipes centaures). Résultat : pendant un temps, ces tandems homme-machine ont battu aussi bien les grands maîtres humains que les meilleurs logiciels jouant seuls. Pourquoi une telle synergie ? Parce que les forces de l'IA (calcul ultrarapide, mémorisation massive, objectivité) complètent celles de l'humain (intuition, expérience, compréhension du contexte et des valeurs). Dans un environnement d'entreprise, cela se traduit par une recommandation claire : « Le futur n'est pas à l'humain ou à l'IA, mais à l'humain avec l'IA », comme le résume une analyse du CFA Institute. Les organisations qui associent intelligemment l'expertise humaine et les outils d'IA surpasseront celles qui misent sur l'un ou l'autre exclusivement.
Concrètement, intégrer l'humain dans la boucle permet de palier les faiblesses restantes des machines. L'humain peut vérifier les résultats d'une IA, corriger ses erreurs factuelles ou ajuster une décision en tenant compte de facteurs contextuels ou éthiques que la machine n'aurait pas pris en compte. Par exemple, une IA peut produire un projet de réponse à un client (comme vu plus haut), mais un agent humain va la relire pour s'assurer du ton approprié et de l'exactitude des informations avant envoi. De même, face à une alerte de fraude détectée par le système, un analyste humain peut enquêter plus finement sur les transactions suspectes et décider s'il faut intervenir ou non, en se basant non seulement sur des données brutes mais aussi sur son ressenti ou des informations externes. L'humain joue en quelque sorte le rôle de gardien du dernier kilomètre : il entérine ou ajuste les propositions de la machine, surtout dans les cas ambigus.
En retour, les systèmes automatisés augmentent les capacités de l'humain. Plutôt que de remplacer les personnes, l'IA peut les décharger des tâches pénibles et accélérer leur travail. On le voit déjà avec des outils d'assistance à la rédaction, d'analyse de données ou de support client : l'employé gagne du temps et peut se concentrer sur les aspects nécessitant vraiment son expertise. Cette collaboration harmonieuse est souvent présentée sous la métaphore du « copilote » : l'IA agit comme un copilote intelligent qui aide la personne aux commandes, sans jamais la remplacer complètement.
L’IA d’aujourd’hui ne se contente plus de générer du texte ou d’analyser des données : elle peut, exécuter du code, manipuler des fichiers, piloter des applications, ou appliquer des règles strictes à travers des interpréteurs de code ou des agents automatisés. En lui fournissant des instructions précises, on peut donc exploiter sa capacité d’analyse et d’adaptation pour résoudre la partie « floue » d’un problème, puis enclencher une série d’actions déterministes et reproductibles, garantissant la fiabilité du résultat.
Cette approche ouvre la voie à des automatisations hybrides, où l’IA détecte ou qualifie les situations complexes, puis déclenche des processus parfaitement contrôlés (calcul, validation, envoi, classement…). C’est exactement ce que j’enseigne en formation : comment orchestrer intelligemment l’IA pour combiner adaptabilité et maîtrise, afin d'utiliser l'IA de manière à la fois flexible et sûre.
L’avantage ? Vous bénéficiez de la puissance de l’IA pour gérer la complexité ou l’imprévu, tout en assurant la rigueur et la conformité là où c’est indispensable : pour des automatisations robustes, pilotées, et adaptées à vos propres besoins métier.
En synthèse, approche déterministe, approche probabiliste et intelligence humaine forment un trio complémentaire. La programmation déterministe apporte rigueur, exactitude et contrôle dans les domaines bien définis. L'IA probabiliste apporte l'adaptabilité et la puissance d'apprentissage face à la complexité et à l'inconnu. L'humain apporte la vision, l'éthique et le bon sens, en plus de l'inventivité. Plutôt que de voir l'IA contre le code traditionnel, ou l'IA contre l'humain, l'avenir se dessine dans des solutions hybrides associant ces trois niveaux d'intelligence. Chaque composant y joue le rôle pour lequel il est le plus doué : les machines exécutent, calculent et apprennent, tandis que les humains supervisent, innovent et décident. Ce modèle hybride à trois voies est sans doute le plus à même de résoudre les défis complexes, fiables et éthiques que pose la technologie moderne. Comme le dit la maxime désormais courante, « l'IA ne va pas vous remplacer, mais un humain utilisant bien l'IA pourrait remplacer un humain qui ne l'utilise pas ». Autrement dit, ceux qui sauront marier algorithmes classiques, intelligence artificielle et expertise humaine tireront le meilleur parti de chaque approche – et obtiendront des résultats qu'aucune ne pourrait atteindre isolément.
Vous souhaitez aller plus loin et apprendre à utiliser correctement l'IA ?
👉 Découvrez nos formations sur l'intelligence artificielle, pratiques, concrètes et orientées résultats :